Le coin des guerriers

Une pluie, lourde et pénétrante, tombait alors qu'Earnil chevauchait seul. Il s'était perdu au cours d'une partie de chasse avec des seigneurs voisins. Il vit alors des fenêtres éclairées et entendit un son joyeux. Il s'approcha et descendit de Damrod, son fidèle destrier. ll reconnut alors la taverne du Contre Ordre du Firmament. Il esquissa un souvenir, et après mis son cheval à l'écurie, ouvrit la porte.
L'odeur lui rappela de nombreux souvenir et lorsqu'on lui apporta une geragordoise, il en profita longuement, n'ayant plus bu ce breuvage depuis fort longtemps.
C'est alors qu'il reconnut Elvethien le Lycan et dame Aleera discutant ensemble. Il avait bien changé et plusieurs années avaient passées et se demandait s'ils allaient le reconaaître. Il prit son heaume sous le bras et abaissa son foulard noir de sa bouche puis il vint leur demander s'il pouvait dîner à leur table...

Bonjour l'ami! moi je te reconnais. aller je t'offre un verre.

Voyant son amie Aleera s'embéter, Gunus l'invita a dancer.

Seigneur Earnil venait à notre table vous êtes le bienvenue...

Tavernier que nos verres et nos assiettes soit remplis !

Cher Gunus j'accepte votre invitation à danser...

Musiciens! Arretez de boire et jouez votre si belle musique !

Je suis fort aise de vous retrouver d'humeur joyeusse. Malheureusement je vois que ma demande de traité d'amitié vas surement être refusé. je pensais bien aussi que le COF n'allait pas s'abaisser avec une guilde aussi jeune que la mienne. Mais q'importe, des jours glorieux vont venir. Musique!
Sur ce Earnil commença à claquer des mains et à danser en tournant sur lui même. Il prit même un serveuse par la taille et dansa avec, celle ci fut surprise mais ria aux éclats. Pour une fois qu'un seigneur pensait aux petites gens...

Buveur de Lait Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 30/03/2006

"Non, non et non, Monseigneur ! Ne mangez pas les serveuses !" lança Pt'it Père. "Juste un petit mordillage..." Répondît le Loup. "Maître, je vous respecte pour ne pas m'avoir dévoré, mais il est de mon devoir de vous amener à plus de tenue : votre diplomatie est décidemment bien à votre image...". Les danseurs donnaient du regain au moral applati du Loup.

Hou ! Quels jolis pas ! On dirait des gazelles....

Hum, des gazelles, miam !

Toute chose commence petite mon ami Earnil.

Manquer de respect à la jeune pousse équivaut à manquer au vieux chêne qu'elle deviendra.

Il n'est point de pareilles pensées ici, croyez-m'en.

Un mort vivant qui a son odeur de putrefaction avancée semblaient bien plus mort que vivant depuis deja quelques temps bien faire grincer sa brouette toute de rouille enduite en ces lieux.
Brouette qui soit dit en passant était bancalle car l'individu ne la portais que du bras gauche.

Ne sachant à qui s'adresser ni de la manière à user pour parler au regroupement qui ne daignait si ce n'est le regarder, du moins le voir.
il fouilla du regard l'espace environnant ne pouvant se servir de ses mains pour aider son inspection

"je cherche vainement un objet circulaire, creux en son centre qui puisse m'aider a consommer un liquide mousseux sans avoir besoin de tourmenter mon corps par d'inutile levers d'une peinte trop lourde pour mon maigre membre"

Sa voix si faible et ses propos si intéressants a ces yeux, mais si longs et inutiles aux oreilles de bien d'autres, le poussèrent a la terrible reflexion

Peut etre devrais -je aller couper un jonc?

Buveur de Lait Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 30/03/2006

Voyant son allié assez désemparé et son bon coeur toujours prêt à servir un gosier assoiffé, le Loup sortît un gobelet de son sac. Celui-ci était d'un métal si fin qu'une simple prise par les ongles suffisait à le manipuler. Maladroit, comme à son habitude, le gobelet lui échappa et vint choir sur la table, creusant ainsi un coup dans le bois. Le tenancier fronsait déjà ses épais sourcils...

Oups, désolé, on n'est pas Forgerons pour rien.

Tenez noble allié, cette maigre coupe vous conviendra-t'elle ? Je vous en fais cadeau car c'est avec grande joie que j'aimerais trinquer avec vous !

Prurag ii etait parti comme à son habitude, c'est a dire sans se retourner et donc en marche arriere quand il vit ce loup... loup, ce loulou même; lui proposé ce contenant avec une maladresse toute de rigueur losrque l'on recontre pour la premiere fois un individu de la classe et de la qualité de prurag ii, du moins c'est ce que ce dernier pensait en son fort intérieur.
Mais ses pensées ne s'arretèrent pas la, il lui vit la folle lubie de reflechir à la proposition intensionnée bien qu'indelicate du loulou.

Une coupe de metal aussi legere fut -elle ne pouvait convenir a la situation de prurag ii, en effet ce n'etait pas tant le contenu et le contenu qui serait le plus difficile a manipuler, mais l'extremité du dextre bras, qui comme un poids mort est gangrainée qui se refusait a effectuer tout mouvement sans en avertir son auteur par une terrible souffrance.
Toutefois poussé par une politesse qu'il aurait jugé inutile en d'autres temps il repondit :

"Je vous remercie pour cette offre ma foie fort genereuse , et me refuse a vous faire l'offense de ne pas boire avec ce moyen que vous me proccurer, pour y parvenir mes exigences paraiteront encore plus grandes a vos yeux, sachez en autres qu'elle ne le seront pas moins au miens.

je voudrais que dans votre infinie bonté vous me fassiez boire vous meme, afin d'eviter a mon corps puni par les ans , la vie et la mort aussi, d'inutiles efforts. votre corps en pleine forme ne saurait refuser a celui d'une depouille pareil service?"

Buveur de Lait Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 30/03/2006

Le 'Loulou" (HRP/rraa, c'est bon qu'on vous aime bien, quand même.../HRP) s'exécuta et abreuva son allié. Une idée lui vînt, une vaque réminiscence d'une ancienne invention forgeronne pour les roys fatigués après une bataille acharnée et encore trops fiers pour se faire servir par des nourrices esclaves...

Seriez-vous intéressé par un "bras-à-pinte" ? Il s'agit d'une machinerie fort fine qui, une fois adaptée à son porteur, enclenche par simple hochement de la tête un bras mécanique dont l'ingéniosité réside en son coude flexible et solide...

Je vous en fais don, et ce à titre gracieux... En échange, je ne vous demanderai qu'une chose : contez-moi une de vos épiques aventures. Ce prix vous convient-il, mon ami ?